Que prend-on en compte ?
Cet indicateur illustre ainsi la mobilisation des habitants par rapport à la vie publique locale et au choix des édiles municipaux.
L’indicateur est construit par comptabilisation des communes du Grand Lyon ayant un taux de participation supérieur ou égal à la moyenne nationale pour le premier tour des élections municipales. Le taux de participation à un scrutin rapporte le nombre de votes exprimés (votes blancs compris) au nombre de personnes inscrites sur les listes électorales.
L’accent est mis sur un scrutin à caractère local. En effet c’est au niveau des scrutins locaux que l’abstention se montre élevée. Le choix est porté sur le premier tour des élections municipales car toutes les communes sont concernées simultanément.
Qu’apprend-on ?
En 2001, comme en 2008, la participation au premier tour des élections municipales apparaît faible au sein du Grand Lyon. En 2001 seules 6 communes ont connu une participation supérieure à la moyenne nationale pourtant déjà peu élevée (67,3 %). En 2008, 10 des 57 communes ont égalé ou dépassé la moyenne nationale historiquement faible (66,5 %). Le constat n’est ainsi guère satisfaisant.
De fortes disparités apparaissent entre les communes du Grand Lyon. Les habitants des communes de l’Est de l’agglomération se sont globalement moins déplacés pour voter que ceux des communes de l’Ouest. Ces disparités s’observent également dans les taux d’inscription sur les listes électorales.
On notera également que l’écart classiquement observé entre scrutins locaux et nationaux est vérifié : le taux de participation au premier tour des élections présidentielles de 2007 est en effet monté à 85,7 % en moyenne sur le Grand Lyon.
Sources : Ministère de l’Intérieur.
