Tapis fleuris au parc de Parilly

Depuis quelques semaines, nous pouvons admirer des centaines de fleurs multicolores qui égaient les prairies du parc de Parilly : crocus, jonquilles, narcisses et muscaris nous rappellent, malgré les frimas revenus, que le printemps est là.

© Métropole de Lyon - Anthony Flinois
© Métropole de Lyon – Anthony Flinois

Durant l’automne dernier, les jardiniers du parc se sont affairés pour mettre en terre les bulbes de diverses espèces recommandées et données pour une durée de vie pouvant aller jusqu’à une dizaine d’années. Ces espèces géophytes (dont les organes permettent de passer la mauvaise saison enfouis dans des sols non-inondés, ex : bulbe, rhizome ou encore tubercule). Ces bulbes doivent être plantés à l’automne, car ils ont besoin de plusieurs semaines de froid (température du sol inférieure à 9 °C) pour pouvoir fleurir au printemps. Il faut respecter certaines règles : planter les bulbes avant les premières gelées nocturnes, et à une profondeur égale à 2 fois la dimension du bulbe car trop enterré il s’épuise et trop proche de la surface du sol, il se dessèche.

Autre règle essentielle pour la durabilité de ces plantes : Il faut couper les fleurs lorsqu’elles sont fanées et avant que ça monte en graine car cela épuise le bulbe. Cela laisse le temps au bulbe de se régénérer et reconstituer ses réserves grâce à la photosynthèse des feuilles de la plante.

Les équipes métropolitaines ont fait le choix de la durabilité : En effet, si les bulbes classiques ont tendance, c’est bien connu, à dégénérer d’une année sur l’autre (tulipes moins grosses, jacinthes dégarnies…) en l’espace de 2 ou 3 ans, et ceci, que vous sortiez les oignons de terre après la saison ou pas, la naturalisation est le propre de certains bulbes qui non contents de rester en terre toute l’année, occupent généreusement d’un printemps à l’autre de plus en plus de place, allant jusqu’à former pour certains de véritables tapis !

De plus, toutes ces fleurs sont une véritable aubaine pour les pollinisateurs (abeilles, syrphes qui sont de précieux auxiliaires car dévoreurs de pucerons !…)

© Métropole de Lyon - Claudine Gadoulet
© Métropole de Lyon – Claudine Gadoulet
© Métropole de Lyon - Claudine Gadoulet
© Métropole de Lyon – Claudine Gadoulet